Cela renifle à plein nez le final. Ce matin, nous calons le réveil une demi heure plus tard que d'habitude avec un petit regret en abordant la sévère côte au dessus de Collobrières au niveau du cimetière. Après avoir passés le Col de Malière à 336m...en poussant nos engins, nous remontons le versant est du même nom où les cactus et les châtaigniers se côtoient dans la plus grande sérénité sous un soleil écrasant jusqu'au sommet de Laquina. Pas moins de 34° à l'ombre vers 11h du mat!Enfin, la grande bleue est à portée de pédales. Il ne reste plus q'à se laisser glisser sur une toute petite route goudronnée mais fortement gravillonée. La prudence reste de mise. Au bas de cette dernière, pour la première fois la piste que nous devions emprunter pour rejoindre directement La Londe est fermée. Avec grand regret, nous filons vers la mer par le Col de Gratteloup puis la départementale reliant le terminus avec sa circulation très dense. a un moment, il nous est même impossible de traverser pour récupérer la voie verte. La Londe, palmiers, touristes en tongs, échoppes de bouées en tout genre et bols de crème solaire nous assaillent. Le camping avec ses emplacements tout petits et son entassement nous annonce vraiment la fin des vacances. Fini l'espace et le calme. Place à la promiscuité au point de monter le tarp en guise de séparation avec nos premiers voisins qui sont à ...deux mètres de l'entrée! Cette ambiance nous pousse à partir le plus vite d'ici. Nous sommes loin des plages des Seychelles. Serions-nous en train de vieillir? Ce soir,du rapide avec poulet/frites/salade commandés au bar suivi d'une séance bouchons d'oreilles et somnifères.
Vendredi 12 aout 2011 Collobrières-La Londe les Maures |
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